À l’heure du passage à l’an 2000, Nantes inventait Les Utopiales, festival international de science-fiction. 25 ans plus tard, le festival se poursuit et célèbre un anniversaire symbolique. À cette occasion Aymeric Seassau, adjoint au maire de Nantes délégué à la culture, a pris la parole vendredi 31 octobre pour souligner le rôle singulier de cet événement dans le paysage culturel nantais. Contraint par la période de réserve électorale, l’élu a livré un discours écrit, entre humour et références historiques, littéraires, de culture populaire et scientifiques.

Mettant en parallèle les 25 ans du festival avec les trajectoires de figures telles que Mary Shelley, Ada Lovelace ou encore Rahan, Marie Curie et Eistein, il a défendu une vision politique de la culture comme vecteur de collectif, d’émancipation et de transmission. « Les Utopiales, c’est un singulier collectif », a-t-il déclaré, empruntant à Jack Ralite pour souligner l’importance de cet espace de réflexion à l’heure des menaces sur la culture et la démocratie. Aymeric Seassau a ainsi conclu : 

« Chérissons ce singulier collectif, précieux, qui définit si bien les Utopiales.  Défendons-le même, de toutes nos forces ;  Dignes et debout plus encore lorsque les ténèbres progressent parce que c’est précisément aux heures crépusculaires de sa longue histoire ;  Que l’humanité a le plus besoin des lumières des scientifiques et du regard sensible des artistes ;  Pour permettre la manifestation du génie humain et sa rencontre avec le plus grand nombre.»