“Considérant le manque de professeurs engendrant 15 % d’heures de cours perdues pour cause de non-remplacement de professeurs absents en Seine Saint-Denis ; Considérant le manque d’AESH, 2 500 selon la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées de Seine-Saint-Denis, engendrant une discrimination majeure des élèves en situation de handicap ; Considérant que l’absence de mesures rectificatives nuit gravement à la dignité humaine des plus jeunes…” Le maire de Montreuil (93), Patrice Bessac a signé le 2 avril un arrêté à valeur symbolique et politique.
Dans son premier article, il met en demeure de l’État d’initier dans les plus brefs délais un plan d’urgence proposé par l’intersyndicale des professeurs de Seine-Saint-Denis. Une démarche dans laquelle s’inscrivent 12 communes de Seine-Saint-Denis en écho la mobilisation des personnels de l’Éducation nationale. Trois autres communes ont pris un arrêté comme celui de Montreuil : Bobigny, La Courneuve et Romainville.