Noisy-le-Sec et Sevran mobilisées pour la sécurité 

L'affiche d'annonce de la réunion publique

Le même droit à la sécurité pour toutes et tous, partout sur le territoire. C’est ce que réclament les maires de Noisy-le-Sec et Sevran, deux villes de Seine-Saint-Denis. Olivier Sarrabeyrouse et Stéphane Blanchet ont décidé de réagir face aux phénomènes de ventes à la sauvette, rixes entre jeunes, points de deals, cambriolages et violence intrafamiliales. Les élus ont lancé une pétition commune pour réclamer un commissariat de plein exercice dans leurs communes respectives et l’augmentation significative des effectifs de police nationale. À Noisy-le-Sec le nombre de policiers affectés sur le territoire est passé de 150 à 87 en quinze ans, c’est-à-dire depuis la fermeture du commissariat de plein exercice en 2008. Pas moins de 3 000 signatures ont été récoltées. Une délégation se rendra au ministère de l’Intérieur courant octobre, dès qu’un·e ministre sera installé·e place Beauvau.

Les élus et personnalités invités au débat sur la sécurité
De gauche à droite : Séréna Yahmi, Anthony Caillé, Stéphane Peu, Olivier Sarrabeyrouse, Stéphane Blanchet et Aurélie Trouvé.

Mercredi 18 septembre, Noisy-le-Sec a invité la population à débattre de ces questions avec un plateau relevé. Outre les deux édiles, la tribune a réuni les députés Aurélie Trouvé et Stéphane Peu, coauteur du rapport de « Suivi de l’action de l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis » ainsi qu’Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT Police et Séréna Yahmi, adjointe au maire de Noisy-le-Sec à la tranquillité publique. 

Au cours de deux heures de débat plus de 150 participant·e·s ont pu appréhender les inégalités dont souffre la Seine-Saint-Denis en matière de police et de justice (mais aussi d’éducation et de prévention), comprendre les réponses multiples apportées par la municipalité et débattre des missions respectives des polices nationale et municipale. Sans oublier des initiatives d’habitants, notamment de mères de quartier : en s’organisant avec le soutien de la Ville, elles ont réussi à enrayer les rixes entre jeunes.

Près de 150 personnes assistent à la réunion publique

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