Le sénateur de Val-de-Marne a mis l’affaire Sanofi au centre des questions d’actualité au Sénat, face au ministre de l’Économie Antoine Armand. En effet, Sanofi vend sa filiale Opella, productrice du Doliprane, à un fonds américain, soulevant des inquiétudes quant aux emplois et à la souveraineté sanitaire. « Cette vente scandaleuse, c’est 1 700 emplois sacrifiés en France, 11 000 dans le monde. Et ce n’est pas tout : Sanofi, avec l’aval de l’État, abandonne aussi la recherche en oncologie », s’indigne Pascal Savoldelli, supprimant des centaines de postes à Vitry, Gentilly et Montpellier, à un moment où des avancées contre le cancer sont cruciales. D’autant qu’en parallèle, Sanofi a distribué 4,4 milliards d’euros à ses actionnaires, tout en bénéficiant d’un milliard de crédits d’impôt recherche financés par les contribuables. « Sanofi doit respecter une mission d’intérêt public. », rappelle le sénateur avant de demander au : « Quand allez-vous enfin conditionner les aides publiques à la protection des emplois, au maintien de la recherche et à la défense de notre souveraineté sanitaire ? »
Derrière le doliprane bradé aux USA, il y a un scandale d'Etat :
— Pascal Savoldelli (@PSavoldelli94) October 16, 2024
1700 emplois supprimés en France par Sanofi.
L'abandon de la recherche contre le cancer par le groupe.
Des choix subventionnés par l'Etat : 1 milliard de cadeaux fiscaux à Sanofi en 10 ans. pic.twitter.com/orus0Qd1iq