Primes olympiques : le groupe CRCE-Kanaky au Sénat défend une politique du sport financée

La médaille des JO de Paris 2024

“L’État ne vole pas l’or des médaillés”. Le groupe CRCE-Kanaky au Sénat met les chronomètres à l’heure alors “qu’une polémique malsaine sur la fiscalisation des primes octroyées aux médaillés alimente le rejet de l’impôt et nie l’impératif de financement public du sport”. En cause, la proposition de loi annoncée par le député Les Républicains Olivier Marleix pour exempter les champions olympiques d’impôt sur leur médaille. Le groupe CRCE-Kanaky rappelle que “les médaillés d’argent et de bronze ne paieront aucun impôt s’ils n’ont pas d’autres revenus ou si ceux-ci sont en deçà de 12 500 € annuels. Ensuite, un dispositif fiscal dérogatoire permet aux athlètes de répartir et payer leurs impôts sur 4 années soit jusqu’aux prochaines olympiades. Dès lors, les athlètes qui font la fierté de la France, mais qui peinent à trouver des sponsors ou des revenus annexes à leurs activités sportives seront donc quittes de toute imposition. La polémique est donc nulle et non avenue”.

Surtout, les sénatrices et sénateurs CRCE-Kanaky rappellent que “les contribuables de notre pays sont les premiers financeurs du sport en France, avec une dépense de 20,8 milliards d’euros en 2021 loin devant le secteur privé. Les collectivités territoriales au premier rang desquelles les communes financent pour 11,1 milliards d’euros par an la pratique sportive notamment les dépenses d’infrastructures. Plutôt que de raboter ou supprimer l’imposition de nos champions, il reviendrait d’en financer davantage et d’accroitre leurs soutiens financiers et matériels pour leur permettre de vivre de leurs efforts“.

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