Alors qu’un nouveau gouvernement s’installe, Ville & Banlieue se rappelle au bon souvenir des décideurs. En premier lieu, l’association se déclare « consternée » face à l’absence de nomination d’un·e ministre de la Ville redoutant que cette question soit « invisibilisée ». Lors de l’Assemblée générale du 18 septembre à Allonnes (72), l’association pluraliste présidée par le communiste Gilles Leproust a réaffirmé l’urgence de prendre en compte les quartiers populaires dans les politiques publiques. Les maires ont réclamé des actions immédiates du gouvernement et la mobilisation interministérielle sous l’autorité du Premier ministre. « À l’heure où certaines voix cherchent à véhiculer l’image de collectivités sous perfusion de l’État, faisant ainsi porter à nos territoires populaires la responsabilité des maux que connaît le pays, nous disons au contraire que la République a besoin des habitants de ses quartiers prioritaires, comme nous avons pu le constater durant la pandémie », déclare l’association à l’issue de son Assemblée générale. En outre, Ville & Banlieue plaide pour renforcer la coopération avec les maires ruraux et les bailleurs sociaux :  « Dans un paysage politique fracturé, il apparaît plus que jamais nécessaire de faire République ensemble. Nous travaillerons au renforcement de notre partenariat avec l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) afin de faire émerger des solutions communes aux territoires urbains et ruraux. De la même façon, nous réaffirmons notre volonté de travailler aux côtés des bailleurs sociaux et de l’Union sociale pour l’habitat (USH) ». Enfin, face à l’essor des demandes dans les clubs sportifs post-JO, les maires insistent sur l’importance d’investir dans ces territoires.