Lors de la présentation annuelle du bilan des services de l’État par le préfet de Seine-Maritime, Nicolas Langlois, maire de Dieppe et conseiller départemental, a alerté sur la situation des habitant·e·s des quartiers populaires. Il a rappelé leur rôle essentiel dans les métiers de première ligne et les difficultés croissantes auxquelles elles et ils font face : bas salaires, précarité, vie chère.
À travers son intervention, l’élu a dénoncé l’abandon progressif des engagements républicains et les coupes budgétaires subies par les collectivités territoriales : les opérations « Quartiers d’été » ont perdu 30 % de leur budget ; les contrats de ville ont été amputés de 15 à 30 % en cours d’année ; quant aux collèges et écoles situés en REP, des baisses de moyens sont programmées dès la rentrée prochaine.
« Quand la République recule, ce sont les obscurantistes et les fascistes qui occupent l’espace. Nous le refusons. » Il a appelé à un réengagement fort de l’État en matière de solidarités, d’égalité réelle et de services publics dans les territoires délaissés.