Dans le courant de l’été, L’Humanité a révélé le plan « Périclès » du milliardaire Pierre-Édouard Stérin pour la victoire de l’extrême droite aux élections municipales de 2026. Un plan qui vise à remporter 1 000 communes avec notamment la création d’une “école des maires” et d’une formation complète pour les futurs dirigeants politiques.
Ces révélations ont fait réagir le bureau de la Coop. “La formation, c’est le pouvoir”, souligne le bureau de l’association dans une tribune publiée par le quotidien. Et de rappeler que “L’une des bases de notre démocratie est la possibilité donnée à chaque citoyen·ne d’exercer les fonctions électorales sans contrainte d’origine, de classe sociale, de géographie ou de religion.”
Face aux attaques contre le droit à formation des élu·e·s et au faible recours des milliers qui composent notre réseau national, la Coop invite à réagir. “Le droit à la formation des élu·e·s a été arraché par les communistes, rappelle Philippe Rio, maire de Grigny et président de la Coop. Il reste une arme importante pour acquérir le pouvoir et le maintenir à l’échelle locale.” “Nous devons nous “armer” afin de continuer à gérer et exercer nos mandats sous la pression d’injonctions réactionnaires”, insiste la Coop qui prône une “formation comme vecteur d’émancipation de la pensée, basée sur l’esprit critique des militants, leur vécu, en relation avec des connaissances théoriques et diverses”. Tout le contraire du modèle Périclès, basé sur la transmission frontale avec un “sachant” qui instruit.
• Une déclaration complète à retrouver sur le site de L’Humanité et à télécharger ici