Le maire PCF d’Allonnes (72), président de l’association Ville et banlieue, dénonce : « Les associations sont affaiblies, fragilisées. Il y a un recul des financements de l’État et des collectivités, parfois pour des raisons poltiques, parfois pour équilibrer les budgets. Nous, à Allonnes, avons fait le choix de maintenir le budget des associations, mais maintenir, c’est déjà baisser avec l’inflation. Les appels à projets pénalisent les petites associations qui n’ont pas de personnel permanent, alors que les grosses structures ont l’ingénierie pour capter les financements. Dans certains territoires, la précarité empêche de renouveler les responsables, ce n’est pas un manque de volonté, mais une question de possibilité. Faire République, c’est le service public local et les associations, or les politiques nationales affaiblissent les deux. Il s’agit d’un outil indispensable pour combattre les fractures et les divisions. Les normes et les procédures peuvent décourager l’engagement. Le contrat d’engagement républicain a été vécu comme une entrave à la liberté d’association, mais la vraie difficulté, c’est le financement et la complexité du quotidien.»