Trafics de drogues et sécurité, les élu·e·s communistes reçu·e·s au ministère de l’Intérieur

Fabien Roussel, Amandine Demore, Philippe Rio, Stéphane Peu, Cécile Cukierman, Olivier Sarrabeyrouse, Laurent Belsola et Denis Öztorun… Une délégation de maires et parlementaires communistes a été reçue récemment par le ministère de l’Intérieur Bruno Retailleau, pour, au-delà des désaccords politiques, réclamer tous les moyens de l’État en faveur de la tranquillité publique et contre le trafic de drogues.

À l’occasion de cet entretien, les élu·e·s ont bénéficié d’une large couverture médiatique :

Laurent Belsola, maire de Port de Bouc (13), réclame des moyens pour lutter contre le trafic sur RMC/BFMTV : « Nous sommes des satellites des grandes villes. Quand ça tape trop sur les grandes villes, ils viennent chez nous. Place nette, c’est bien, mais il nous faudrait place toujours nette, c’est-à-dire qu’il y ait des effectifs en permanence dans les quartiers où ça deal. Parce que là ça assèche les points de vente” À lire ici

Amandine Demore, maire d’Échirolles (38), estime sur France Info que c’est en assumant des mesures fortes sur la prévention de la délinquance, sans négliger la répression, que la gauche parviendra à se démarquer de la droite. Elle a également redemandé au ministre de l’Intérieur la création d’un commissariat de police de plein exercice dans sa ville.  À lire ici . Au micro d’Appoline de Malherbe Elle demande également un renfort massif et permanent d’effectifs policiers sur l’agglomération, le retour de la police de proximité et la création d’un commissariat sur sa ville. À écouter ici

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste et maire de Saint-Amand-les-Eaux (59), estime que “les premiers à souffrir du trafic sont les familles modestes et les enfants de milieux populaires. Pour ces familles, ces ouvriers, ces femmes de ménages, ces personnes qui vient dans les quartiers gangrénés par les trafics, nous élu·e·s, on veut se battre » et réclamer de l’État les moyen. À voir ici

Un document présente les propositions du Parti communiste français et des groupes CRCE-K et GDR en matière de sécurité. Il met en avant sept chantiers prioritaires, notamment le recrutement dans les forces de l’ordre, l’amélioration des conditions de travail, la lutte renforcée contre le narcotrafic et la prévention de la délinquance. Il défend une approche républicaine, alliant rôle régalien de l’État et engagement des collectivités, pour garantir une sécurité équitable sur tout le territoire. Enfin, il plaide pour une meilleure coordination entre police nationale, justice et acteurs locaux. “ L’Etat doit s’investir pleinement pour garantir à chacune et à chacun la tranquillité indispensable à l’émancipation individuelle et collective, rappelle le document en préambule. Aux côtés de l’État, les collectivités locales continueront de jouer tout leur rôle pour garantir la cohésion sociale et faire vivre l’égalité sur tout le territoire de la République. Elles ont, pour cela, besoin de moyens à la hauteur de leurs missions et de leurs compétences. » Téléchargez le document ici

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