« Aujourd’hui, les Français s’acquittent de 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations quand les milliardaires ne sont imposés qu’à hauteur de 27 %. »
Jeudi 12 juin, la proposition de loi inspirée par l’économiste Gabriel Zucman, visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, a été rejetée au Sénat par 188 voix contre 129. Ce texte, déjà adopté à l’Assemblée nationale en février, ne concernait que 1 800 ultra-riches et promettait de générer entre 15 et 25 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour l’État.
Le groupe CRCE-K, à l’initiative d’amendements renforçant le dispositif, s’est fermement positionné en faveur de cette taxe de justice sociale. Le sénateur du Val-d’Oise Pierre Barros a défendu une version plus ambitieuse du texte avec son collègue Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne :
« Nous avons proposé de taxer à hauteur de 5,1 % les 147 milliardaires identifiés, afin de dégager 40 milliards d’euros et boucler le projet de loi de finances sans efforts supplémentaires pour les Français. »
Malgré ce rejet, les élus du groupe CRCE-K continueront de porter cette exigence d’égalité devant l’impôt. Comme l’a rappelé Pierre Barros,