Transports en commun : la concurrence, voie sans issue

Les élu·e·s communistes d’Île-de-France et des Hauts-de-France alertent sur la situation des transports en commun. Entre augmentation des tarifs et contestations face à des projets de privatisation, les sujets sont nombreux. En Île-de-France, les tarifs des transports vont grimper à nouveau au 1er janvier 2025 et chaque année jusqu’en 2028, accentuant une pression financière déjà ressentie par les usagers, tandis que la qualité du service continue de se dégrader. La privatisation du réseau de bus de la RATP, prévue pour novembre 2025, ajoute un autre volet inquiétant à cette dynamique, avec le risque de réduire la qualité du service en confiant la gestion à douze entreprises privées. Pour dénoncer ces situations, Stop Galère se veut une campagne d’information et de mobilisation des usagers, animée par les groupes de gauche et écologiste du Conseil régional d’Île-de-France : la Gauche communiste, écologiste et citoyenne, le pôle écologiste, la France insoumise et apparentés et le groupe socialiste, écologiste et radical.

Dans les Hauts-de-France, élu e·s communistes amplifient la contestation de l’ouverture à la concurrence du réseau TER s’intensifie. Depuis cinq ans, élu·e·s et syndicats dénoncent le découpage du réseau, les transferts de personnel et les coûts supplémentaires. Dernière révélation : les coûts de cette politique pourraient atteindre un milliard d’euros, soit le tiers du budget régional ou la quasi-totalité du budget transport pour une année. En effet, le matériel roulant acquis par la région ne peut être transféré dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, car il contient de l’amiante, ce qui contrevient aux règles de la directive européenne Reach. Avec 40 trains concernés, cela représente un impact majeur. Seul choix propos par la Région : remplacer ces trains, malgré leur durée de vie potentielle de 10 à 15 ans, ou réduire le service public par manque de matériel ! Pour les élu·e·s communistes, aucune de ces solutions n’est acceptable. Et d’inviter Xavier Bertrand à renoncer à l’ouverture à la concurrence pour préserver un service public qui réponde aux besoins des habitants.

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