Législatives, construire un front populaire commun

Capture du communiqué de presse du PCF

« Construisons un Front populaire pour l’avenir de la République et de la France ! » C’est dans cet état d’esprit que Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a choisi d’échanger ce lundi 10 juin, avec toutes les forces vives « de la gauche et du mouvement social ». Au lendemain des élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée par le président de la République, le dirigeant communiste affirme mettre » toute son énergie pour construire le front populaire large, capable de porter un espoir à gauche et de battre l’extrême droite ». « Forces politiques de gauche et écologistes, forces syndicales, associatives, rassemblons-nous autour d’un pacte pour la France avec les mesures indispensables capables de répondre aux urgences sociales, écologiques et de paix, appelle le député du Nord. Construisons des candidatures uniques à gauche dans chaque circonscription pour une alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national. »

Le conseil national du Parti communiste s’alarme : « L’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite aux portes du pouvoir. Le Parti communiste français mesure avec une extrême gravité cette situation et appelle à un
sursaut national, fort de son implication dans les grandes luttes progressistes de notre histoire pour des conquis sociaux et dans la résistance au fascisme. »

D’ores et déjà des maires et élu·e·s communistes ont appelé au rassemblement. « Nous allons faire l’unité pour éviter qu’une bande de racistes prenne le pays », affirme Ian Brossat, sénateur de Paris sur X (ex Twitter). « À Grigny, le total des forces de gauche représente plus de 60 %. Et le RN y baisse son score par rapport à 2019. Au plan national, l’union doit être le maitre mot de la gauche. Il en dépend de l’avenir du pays! « , souligne Philippe Rio, maire de Grigny (91) et président de la Coop. Pour le maire de Montreuil, Patrice Bessac, « Nous toutes et tous pouvons faire renaître les forces unies nécessaires au grand combat de juin. Des millions d’électrices et d’électeurs, comme ici en grand nombre à Montreuil, se sont mobilisés aujourd’hui. L’espoir est une force immense. L’espoir peut tout renverser, tout changer, tout rendre possible. Et la condition c’est que la gauche et les écologistes incarnent ensemble le projet clair d’une victoire au service d’un espoir social, écologique et démocratique. »

Dans la soirée du 10 juin, la réunion des force de gauches a débouché sur un appel à constituer le front populaire. « Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour. Elles porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire. »

Pour sa part, la Coop salue l’accord pour un nouveau Front populaire, « premier pas indispensable pour créer les conditions de mobilisations sociales et électorales » qui feront « reculer les inégalités et les injustices ».

Téléchargez la déclaration du conseil national du Parti communiste

Téléchargez l’appel de la Coop des élu·e·s

L'appel de la Coop au Front populaire
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