Politique de la ville : l’État toujours pas à la hauteur

« Il n’y a pas de territoires perdus de la République, mais il y a des territoires que la République abandonne. »

C’est par ces mots forts que le député de Seine-Saint-Denis et président du groupe GDR, Stéphane Peu, a alerté sur la dégradation continue des services publics dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Lors de l’audition de Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville, par la Commission des Affaires économiques le 9 juillet, il a pointé le recul des politiques de droit commun – manque d’enseignants, disparition de la police de proximité, justice sous-dotée – en s’appuyant sur les constats dressés dans les rapports parlementaires consacrés à son département.

Au-delà de la situation des services publics, Stéphane Peu a interpellé la ministre sur la nécessité d’un nouveau programme de rénovation urbaine. Selon l’Union sociale pour l’habitat, 230 quartiers nécessitent un accompagnement, dont 170 n’ont encore jamais été concernés par un tel programme. Il a plaidé, au nom des parlementaires communistes et de nombreux maires, pour une relance ambitieuse de la politique de la ville et un nouvel acte du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), à la hauteur des besoins sociaux et urbains des habitant·e·s des quartiers populaires.

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